Bonjour à tous! Attention aujourd’hui, beaucoup de blabla et peu de photos.
Il est grand temps pour moi de faire un bilan de fin d’année. Souvenez-vous, en Septembre, je me suis lancer un défi: ne plus rien acheter et coudre un maximum de chose par moi-même. Et bien je dois dire que je suis plutôt contente de moi. Même si l’objectif n’est pas atteint, j’ai acheté très peu de vêtements ou d’objets en tissu et tout ce que j’ai cousu vous a été présenté sur le site. Voici la liste de mes achats depuis Septembre pour toute la famille:
- des chaussettes et /ou des collants pour les enfants,
- deux tenues de gym pour Mama que je n’ai pas eu le temps de coudre car il y a eu besoin urgent,
- un ensemble de lingerie pour moi,
- une chemise et un gilet pour mon chéri lors d’une virée en amoureux,
- des chaussons pour tous,
- une paire de rideaux à un prix défiant toute concurrence.
Raisonnable, non?
Ce défi m’a permis d’adopter un nouveau réflexe: toujours réfléchir avant d’acheter ou de coudre. Ainsi, ce que j’achète est indipensable et ce que je couds sera vraiment porté.
Tout ça pour vous dire que je continuerai dans cette démarche en 2019.
Je me pose aussi beaucoup la question suivante: que faire de tous ses vêtements (de tout ce tissu, cette matière première en fait) une fois qu’ils sont trop petits, tâchés, usés? Comme beaucoup de monde, je mets déjà mes vêtements dans les bornes prévues à cet effet… mais peu mieux faire.
Alors je vous raconte cette petite histoire qui m’a aidée dans ma réflexion. Lorsque Mama s’est cassé le bras en Octobre, j’ai dû trouver une solution urgente pour pouvoir l’habiller. Nous sommes rentrées des urgences un soir à 20h avec un bras dans le plâtre mais une petite fille à poils toute nue, son bras étant complètement immobilisé (vive la trotinette…), impossible de lui remettre son tee-shirt. J’ai donc eu une soirée pour lui trafiquer un maillot pour le lendemain (entendez par trafiquer: découdre le côté et l’épaule gauche, couper la manche, faire des ourlets propres et solides pour pouvoir coudre des pressions tout du long). Bien sûr, les jours suivants, j’ai fait la même chose avec d’autres vêtements pour en avoir suffisamment pendant les quatre semaines de plâtre. Quand Mama a été déplâtrée (soulagement!), j’étais sensée jeter ses vêtements que personne n’allait remettre. Sauf qu’ils étaient encore en parfait état et que leur durée de vie a été on ne peut plus écourtée. C’est là que m’est venue l’idée d’en faire des tawashis.
Quézaco? Et bien les tawashis sont des petites lavettes traditionnelles japonaises qui remplacent nos éponges. Elles sont en principe réalisées au crochet. Moi je les ai tricotées à partir d’un fil de tissu jersey, lui-même fabriqué à partir des anciens vêtements de Mama. Un tee-shirt = une tawashi. Géniale!
Voici comment obtenir un fil de tissu:
- couper le tee-shirt sous les aisselles pour ne conserver que la partie du bas qui forme un rectangle,
- laisser bien les deux épaisseurs de tissu l’une sur l’autre,
- couper des bandes de tissu horizontales d’environ 1,5 cm de largeur (démarrer d’un côté du tee-shirt et s’arrêter à 2-3 cm de l’autre côté),
- ouvrir le tee-shirt,
- couper le côté du tee-shirt laissé en attente en faisant des diagonales entre les bandes
- former une pelote.
Votre fils est prêt!
Si mes explications ne sont pas claires, vous trouverez un tuto ici parfaitement illustré.
Pour réaliser une tawashi, vous avez le choix entre le tricot et le crochet.
J’ai tricoté les miennes au point mousse avec des aiguilles n°7: compter une dizaine de rangs de douze mailles pour un format éponge de cuisine. J’ai arrêté le fil en formant un petit noeud. Rien de plus facile!
Et le plus bluffant dans l’histoire c’est que je trouve qu’une tawashi nettoie mieux qu’une éponge!
J’ai encore d’autres vieux vêtements en stock que je garde pour en faire du fil.
C’est quand même agréable de se dire qu’on réduit ses déchets. Ce n’est qu’un début mais sachez que j’y réfléchie sérieusement. Peut-être une nouvelle rubrique à venir sur ce blog?
Quand on y pense: une tawashi = un vêtement en moins à la benne = une éponge en moins consommée = un emballage plastique pour l’éponge neuve en moins etc… Il n’y a pas de petit geste pour protéger l’environnement… donc je suis fière de moi!
Chao chao 🙂
LES PETITES CHOSES 